Un long fleuve tranquille. Voilà, c’est comme cela que je qualifierais la démarche qui est la mienne depuis un certain temps, et celle dans laquelle j’ai engagé l’entreprise et mon activité.
Quand je regarde en arrière, je me rends compte qu’il n’y a pas eu d’élément déclencheur ou d’évènement particulier. J’ai commencé « petit », à l’époque où le recyclage se mettait en place doucement dans les agglomérations et au sein des foyers. Sans imposer quoi que ce soit aux autres membres de la famille ; on convainc quand même beaucoup par l’exemple …du moins ses enfants, pour mon époux, certaines choses ont fonctionné avec le temps, d’autres pas du tout ! mais ça n’est pas très grave au final.
Ce qui me semble le plus important, c’est d’être en constante évolution. Continuer, toujours, à faire des efforts, à parler de ses choix, être curieux et tester de nouvelles pratiques plus responsables, et sans s’imposer quoi que ce soit car il y a beaucoup d’échecs ou de désillusions.
Nos choix doivent convenir à notre mode de vie, au temps que nous voulons bien consacrer aux choses, et parfois, on trouve des solutions intermédiaires, commerciales parfois, qui sont tout aussi satisfaisantes.
Je me souviens de mes essais de lessives, au lierre et à la cendre. L’efficacité n’était pas si mal que ça, mais en revanche le mode opératoire m’apparaissait plus comme une contrainte qu’autre chose … question d’organisation, de façon de faire. J’y reviendrai peut-être, ou je ferai autrement 🙂
En résumé, je ne me prends pas trop la tête, et c’est ce que je recommanderais à quelqu’un attiré par cette démarche mais peut-être un peu assommé ou découragé par ce qu’il/elle pense devoir mettre en place.
Le tout c’est de monter dans la barque, et de se laisser porter par le courant, en passant les écluses les unes après les autres, …ou pas 😉