Comment définir son projet professionnel lorsque l’on a une vague idée qui nous trotte dans un coin de la tête ? Grande question ^^ sauf que… quand on a mis le pied dans un process de création. d’entreprise, il faut vite trouver des réponses et donner vie à cette vague idée ! Septembre 2019.
Je ne partais pas de rien, je savais que : je ne voulais plus d’emploi salarié, je voulais être en contact étroit avec mes clients, avoir une activité qui ferait vivre mon territoire, ou au moins qui y serait liée étroitement. Janvier 2020.
Le gros avantage des parcours de créateurs c’est le cadre et la logique du parcours qui vous amènent très rapidement à définir votre projet. J’en avais trois, à des échelles de temps différentes, qui remplissaient mes critères, étaient complémentaires et alignés avec la façon dont je voyais et voulais ma vie. Voilà venir le « mais ». Être porteur de projet, c’est aussi travailler des mois, valider son projet mais faire face à l’impossibilité de faire aboutir son idée. Printemps-automne 2020 Difficile à vivre ? oui… On apprend aussi à se tourner vers des personnes expérimentées, à écouter malgré l’envie très forte d’hiberner quelques mois ! A entendre et comprendre qu’il n’y a pas qu’une manière de faire aboutir une idée, qu’un projet peut en embarquer un autre, sous une autre forme. Printemps 2021.
Au fil du travail en solo et des accompagnements dont je bénéficie, j’expérimente l’endurance, la frustration, la persévérance, l’isolement, j’apprends tant bien que mal à gérer mon découragement comme les phases d’emballement, à m’affirmer comme entrepreneur (le fameux syndrome de l’imposteur, il nous en fait voir celui-là grrrr), je découvre l’étendue de ma méconnaissance du monde numérique (!). Décembre 2022.
Je me laisse guider par les sachants pour retrouver l’essence de mon projet, parce que disons le, au fil des mois qui passent la tête dans le guidon, oui, on perd parfois un peu le fil de ce que l’on voulait accomplir. Printemps 2023